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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/417

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LE CHANT DE LA RÉSURRECTION

bémol mineur L C’est le tonnerre du Jugement. A sa barre comparaissent, esquissés d’une touche différente, les vivants et les morts — les premiers, d’un trait vibrant et détaché, en sol mineur ; les seconds, en notes sourdes et tenues de si mineur. — Puis, le tourbillon de joie reprend, ascendant par plusieurs modulations jusqu’au la du soprano, pour affirmer que le royaume divin n’aura pas de fin... — « Non ! Non ! Non ! » crie, par trois fois, tout le chœur, montant au fa dièze, au sol, au la — et revenant au ré, ifc-. rfi- i-J, r- —-.TdT ^EË= i— e K-Sfc. J îr»3 *v. pour entonner, une fois nouvelle, le Credo, dont les trombones inlassablement martellent la phrase principale : Il se produit alors un fait remarquable. Beethoven doit traiter en musique la longue suite ! du Credo : « Et in spiritum sanctum, dominum et vivificantem, qui 11. On trouvera dans Nottebohm, II, p. 155, toute une page d’essais par Beethoven, pour les accords dissonants du « judicare vivos ». Détail frappant : — sur la même page, Beethoven esquisse la Bagatelle en sol meneur, n° 6, de l’op. 119. Il »e détend...