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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/425

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LE CHANT DE LA RÉSURRECTION

thèmes ne marchent plus, ils courent, et les « amen » tourbillonnent, tandis que l’orchestre, qui rivalise avec eux, ff, non ligato, communique au mouvement un staccato de danse qui court en avant, rebondissant par de continuels sf. Les flûtes, les clarinettes et les hautbois, doublent ce dessin très décidé de marche sûre de son but : ÜF JP s -’ x^_V iiz &.M 1 ; La sécurité est revenue, la joie s’épanche ; du souvenir de la douleur passée, même, elle s’enivre ; les beaux accents émouvants sont emportés dans la ronde : Au-dessous, grondent, en point d’orgue sur /a, les trombones, les timbales, les basses d’orgue, comme un brasier, dont les grandes flammes montent soudain, dans le puissant accord ff. en mi béjnol de toutes les voix (saeculi, amen) et le crépitement de l’orchestre. Le même transport se repro¬