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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/451

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LE CHANT DE LA RÉSURRECTION

succession chronologique les principales esquisses de ce dénouement de la Messe, tourmenté : Au début* 1, le Dona se présente, tout calme et presque sans émotion : P ’i la ’ n l. , i P i 1 t - K 1 ...h.4._4—- • 1  ! * - w a. ^*n« v*o. 6ô ■ uvw Il s’anime : détachées d’esquisses pour la Messe, qui sont dispersées dans diverses collections. Le trafic des autographes a contribué à la dispersion, par le manque de scrupules des marchands, qui n’ont pas hésité à lacérer des cahiers, pour vendre plus cher les feuilles séparées. Il faudra bien du temps encore, avant que l’on puisse classer exactement tout ce matériel d’esquisses disséminées de tous côtés. 1. Beethoven commence le travail du Donc, après l’Agnus, dont la première idée est notée, avant que le Credo soit encore terminé. Mais dans le Cahier d’esquisses de Bonn, signalé par Thayer (IV, 352), au milieu d’esquisses pour la fugue du Credo, Beethoven note : — « Agnus Del wil (sic) Reeitativ » — (ici quelques notes et mots illisibles) — puis, semble-t-il : — « Dona in d moll crst gegen Dur u. in der Mitte noch einmal Agnus Dei. » Donc, le plan n’ctait pas encore établi ; mais cette indication concorde avec celle, citée plus haut, de l’autographe reproduit en facsimilé dans le livre de Georg Schünemann, n° 69, où Beethoven prévoyait, d abord, le mineur pour l’entrée du Dona, et son opposition avec le majeur qui traduirait ensuite la prière exaucée et la présence de la Paix.