Aller au contenu

Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/452

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
438
BEETHOVEN

Le mot : « pacern » déclenche sans doute l’idée de guerre 1. Elle apparaît d’abord, sous forme de Marche, encore peu caractérisée : 75 T~t|tZ3 — a Bv h — /S —& zrxizz : -j— A -f" ■ i ’ s El !» f 1 .1». ibhLizz Une note écrite par Beethoven indique que cette Marche doit encadrer YAgnus : 1. On a souvent rappelé que Beethoven n’était pas le premier à introduire la guerre, dans VAgnus de la Messe. Son maître, Haydn, dans une Messe de 1796 portant le titre : « in tempore belli » (Deuxième Messe en ut majeur), introduit dans le doux Agnus des grondements de timbales, qui sont suivis, pour le début du Dona nobis, par des sonneries de trompettes et d’autres instruments à vent. Mais ces gaies fanfares « Allegro con spirito » sonnent la victoire. La paix, aussitôt donnée que demandée, est triomphante, dès ses premiers pas. On ne saurait parler d’un combat. A aucun moment, l’unité de style n’est compromise. La paix de Dieu (Par vobiscum l) n’est, pour le bon Haydn, jamais mise en question.