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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/462

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BEETHOVEN

de renouveler, dans cette dernière tonalité, et par la voix de l’alto au lieu du soprano, le motif de la paix. Ce sont les soli, au lieu du chœur, qui redisent, cette fois, a capella> l’humble « prière pour la paix ». Et celle-ci s’enchaîne immédiatement à un robuste fugato qui, sorti des deux premières notes de la prière, pourrait désigner la volonté de construire la paix. 11 est remarquable que le motif soit presque, note pour note, celui d’un passage de YHallelu-jah du Messie : •jo - - - h» 6 • S p__j_ 7 | i —’ î-vHim & 9 é - - i ~Z7 f J 1 ? 0 • 1 n ?t- »

1 ——h- ^=éî —r ~ Je ne pense point que Beethoven y ait songé. Il n’était pas homme à copier. Le nombre des phrases ou de motifs empruntés (inconsciemment) par lui à d’autres est extrêmement faible, — beaucoup plus rare que chez tous les autres musiciens. Mais il est possible qu à ce moment de sa composition, sa mémoire fût imprégnée de Hændel,