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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/526

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BEETHOVEN

Elle est bien faible et comme exsangue. La fugue qui revient1 est une convalescence. , « poi a poi di nuovo vivente nach und nach wieder auflebend. » Beethoven a utilisé, avec génie, la forme fugue, pour exprimer, par le retour, l’une après l’autre, des parties, les forces qui remontent, le sang qui rentre. Et la phrase de confiance, au lieu de s’exposer, comme la première fois, par une tranquille et sûre montée, vient au-devant, par un renversement de la fugue (Vinversione délia Fuga. Die Umkehrung der Fuge) en un accueil, qui tend la main : La voix est douce et assourdie, pour ménager le convalescent. Mais l’inversion de la fugue ne se prolonge qu’une 1. C’est la deuxième partie de la fugue, comprenant la partie médiane qui module, et la conclusion. JC.V*nUv&.