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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/528

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BEETHOVEN

a déjà pris, depuis le début, des libertés, quand l’exigeaient les lois de vie, celles qui commandent le développement psychologique ou dramatique, se fond graduellement, avec un grand art, en la forme d’une conclusion de sonate. Sans qu’à aucun moment on ait perçu une rupture entre les deux formes, on se trouve emporté dans les rapides d’un fleuve d’émotion exaltée. Sa masse ruisselante croule et bat contre le barrage d’un point d’orgue de 8 ]/2 mesures à la basse, sur la bémol, où bout l’énergie accumulée. Par-dessus ce bouillonnement, le thème essentiel de la fugue et de la sonate s’affirme encore, en énergiques accords : —h. h - » - 4 . - -T. h R - LA> l 7 7 5 . . . t , b « T i ’i- Mais, au lieu de retomber, à la quatrième mesure, comme dans le dessin initial, il monte encore, il monte toujours, irrassasié : jusqu’au :