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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/549

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LE CHANT DE LA RÉSURRECTION

ce dessin, dans la structure de tout le second morceau, dont il semble révéler le sens intime — dont il sera, pourrait-on dire, l’alpha et l’oméga, le début et la conclusion, — qu’on croirait que tout le morceau en est sorti. Il n’en est rien : ou s’il en est devenu la cellule essentielle, Beethoven ne l’a connu d’abord que par son rayonnement ; le foyer n’a été découvert par lui qu’au cours d’un longtravail, quand il était déjà presque à mi-chemin. En effet, dans le dur labeur que lui a coûté — l’eût-on pensé ? — la composition de ce simple Adagio, qui couvre les feuilles 22 à G4 d’un Cahier d’esquisses, le motif en question ne se présente, incidemment, qu’à la feuille 35, et n’est définitivement établi qu’à la feuille 45. Toutes les premières esquisses débutent par le sol de dominante : luî Vv» ~ : ~ -i /. -- t—I— “P- _ U ïrxr^— U 1 l© - 1 - Av y ~ ——i—&

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