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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/614

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BEETHOVEN

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premiers déchiré le contrat social, et ils parlent de droits !... 1 Ils sont les seuls à ne pas savoir quel esprit s’agite maintenant dans les peuples ~... La noblesse qui gouverne n’a rien appris et rien oublié !... 3 Si la noblesse n’a plus d’argent, c’est fini d’elle... 1 2 3 4 5 ».

Même entente, encore plus violente, contre l’Eglise, contre 1 obscurantisme clérical, l’éteignoir. contre l’envahissement de l’Autriche par les sectes religieuses qui sont les agents secrets du despotisme et les persécuteurs de la pensée libre...

—- « ••• Les obscurantistes ont pris la haute main, d’une façon effroyable... ° ». La police, à leurs ordres, sévit dans les librairies ; elle rafle des ouvrages, même depuis longtemps autorisés. De grands poètes, comme Grillparzer, ami de Beethoven, sont grossièrement semoncés par le ministre de la police, pour d innocents écrits 6. D’autres, comme Gorres, ont dû fuir en France 7. Pestalozzi est interdit 8. ... Les extravagances mystiques 9se propagent dans un peuple 1. P. 278-279, janvier" 1820.

2. « Die sind die einzigen, die nicht wissen wollen was corgeht, oder vas in den Volkern fiir ein Geist sich bcwegt » (p. 132, mai 1819). 3. P. 198-199, novembre-décembre 1819. 4. P. 131, mai 1819.

5. P. 273, janvier 1820.

6. Pour son poème : « Dus alte u. neue Rom » (p. 234, décembre 1819). 7. P. 274, janvier 1820.

8. P. 414, mars 1820.

9. Blôchlinger en a surtout aux Ligoriens, qui « recommencent le vieux gnosticisme » (p. 399, mars 1820). Il parle avec violence de leur chef qui vient de mourir, le père Hofbauer, « un misérable fanatique, un abominable hypocrite ». Il s’indigne que des intellectuels de renom