un vêtement d’harmonies plus étoffées. Et la tranquille réponse qui y était faite s’envole, au premier violon, comme une flèche, aux cimes de la belle espérance[1]. Il en est de même de l’élan héroïque, qui se renouvelle, à la fin de la reprise, un peu avant le seuil de la Coda (mes. 203 à 209) et qui est monté d’un degré au-dessus de la fin de la première partie :
(On remarquera que le point culminant d’intensité, comme si souvent chez Beethoven, n’est pas au faîte de la ligne de montée, où apparaît au contraire un p. inattendu, mais à mi-côte, en plein effort de l’élan.)
La Coda reprend, montée d’une octave, la phrase méditative de l’introduction, deux fois entrecoupée par la phrase de joie entraînante, à chaque fois s’élevant d’un degré, renouvelant son instance, à voix basse, pp. puis soudain balayée dans le flot, et bégayant, éperdue, son adhésion au bonheur.
- ↑ [partition à transcrire]