Page:Rolland - Jean-Christophe, tome 2.djvu/164

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Jean-Christophe

naire ; et elle alla s’asseoir devant le piano, droite, raide, sans tourner la tête, ni prononcer un mot, comme si Christophe n’existait pas pour elle. Elle n’en prit pas moins sa leçon et toutes les leçons suivantes, parce qu’elle savait fort bien que Christophe se connaissait en musique et qu’elle devait apprendre à jouer proprement du piano, si elle voulait être — ce qu’elle prétendait être : une demoiselle bien née, d’une éducation accomplie.

Mais comme elle s’ennuyait ! qu’ils s’ennuyaient tous deux !