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Page:Rolland Clerambault.djvu/171

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le pouvoir de parler pour guider les hommes de ton peuple ; et tu en as usé pour te tromper toi-même et pour les égarer ; ta as enfoncé dans leur erreur ceux que tu devais saucer, tu as eu le triste courage de sacrifier à ton mensonge ceux que tu aimais : — ton fils. Maintenant, pauvre ruine, oseras-tu du moins t’offrir en spectacle aux autres et dire : « Voilà mon œuvre, ne l’imitez pas ! » — Va, et que ton infortune puisse éviter ton sort à ceux qui viendront après ! Ose parler ! Crie-leur :

« Peuples, vous êtes fous. Vous tuez la patrie, en croyant la défendre. La patrie, c’est vous tous. Vos ennemis sont vos frères. Embrassez-vous, millions d’êtres ! »