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hautbois, deux violons, viole, et basses (violoncelles, bassons et cembalo), parfois deux flûtes, des contrebasses, une harpe[1]. Les concertos sont en trois ou quatre mouvements, qui s’enchaînent d’habitude, deux par deux. En général, ils débutent par un Pomposo ou un Staccato, dans le style de l’ouverture française[2] ; souvent, un allegro du même style y fait suite. Pour finir, un allegro moderato, ou un andante assez animé, quelquefois des danses. L’adagio du milieu manque souvent, et est laissé à l’improvisation de l'orgue. La forme a quelque parenté avec celle de la sonate en trois mouvements : allegro, adagio, allegro, précédée d’une introduction-ouverture. Les premiers morceaux des deux premiers concertos publiés dans le tome XLVIII de la grande édition (second recueil) sont dans un style pittoresque et descriptif. Le long concerto en fa majeur du même recueil, a des allures de musique de fête, presque de musique de plein air. Enfin, il faut noter le bel essai, malheureusement non poursuivi, de con-

  1. Dans le dixième concerto, il y a deux violoncelles et deux bassons. De même, dans le concerto pour deux orgues. Dans le long concerto en fa majeur (t. XLVIII), on trouve deux cors.
  2. Parfois le nom s’y trouve marqué : ainsi pour le huitième concerto du t. XXVIII, et pour le concerto en fa majeur du t. XLVIII.