Page:Ronsard - Les Amours, 1553.djvu/131

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Or a dieu donc beauté qui me dedaigne :
Quelque rocher, quelque bois, ou montaigne
Vous pourra bien éloigner de mes yeus :

Mais non du cœur, que pront il ne vous suive,
Et que dans vous, plus que dans moi, ne vive,
Comme en la part, qu’il aime beaucoup mieus.

M V R E T: ‘ vlluqlff‍l moi.)ll fe plaint pour le depamnïene'de f1

damc,a(TCI_Iranttoutefois,que uelquepmqu’èlleibit, fon cœur fera togiourq auccef‍lc. ' . ,


Tout me déplait, mais rien ne m'est si gref,
Que ne voir point les beaus yeus de Madame,
Qui des plaisirs les plus dous de mon ame
Aveques eus ont emporté la clef.

Un torrent d'eau s'écoule de mon chef :
Et tout confus de soupirs je me pâme,
Perdant le feu, dont la drillante flame
Seule guidoit de mes pensers la nef.

Depuis le jour que je senti sa braise,
Autre beauté je n'ai veu, qui me plaise,
Ni ne verrai. Mais bien puissai-je voir

Qu'avant mourir seulement, cette Fere
D'un seul tour d’œil promette un peu d'espoir
Au coup d'Amour, dont je me desespere.

Tout m: de’phir.)Ce Son e_t_ :f‍l pref‍iluç pareil au pre— ccdcnt. Dnaante.)Etincelan_tc. Fm.)_C’çü ce que les {.au’nsf‍ic les Italiçns dirent. F04. ' ‘