Page:Ronsard - Les Amours, 1553.djvu/199

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Lors en sursaut, ou me guidoit la vois,
Le fer au poin je brossai dans le bois:
Mais en courant apres la derobée,

Du larron mesme assaillir me suis veu,
Qui me perçant le cœur de mon espée
M'a fait tomber dans un torrent de feu

M v R E T.

Epounm’. )ll ruôte vn ronge f‍icnquile mit sa lur- ueillcufe fraieur. Vgefàmiu. Les ancien: , quand il: nuoiènt vcu,par nuir,quelque mauuair fange , fouloiët au matin s‘en expier, c'en a dire purger , 8: netoierJ'e lauans dans quelqup fontaiuepu dans la mer : comme fait Circç au quatrième d'Apolloine,

’ 4'“: A‘ m'çm l B ygov a3; vo-n'hm ‘ in, ahm’vuæ. Toîov 70è w (mm ôvnum Hon’un. labrojf‍izi.)Bro er cit courir a muer! le bois, fans re- 'gnrdcr a rien qui puma cmpefthcr le cours du chenal; Mot dç verrerie. ' ‘ ‘ ' '

CHANSON

Las ! je n’eusse jamais pensé,

Dame, qui causes ma langueur,

De voir ainsi recompensé

Mon service d’une rigueur,

Et qu’en lieu de me secourir

Ta cruauté m’eust fait mourir.



Si fortuné, j’eusse aperceu,

Quand je te vi premierement,

Le mal que j’ai depuis receu