Page:Ronsard - Les Amours, 1553.djvu/243

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en dans Perruque, qui femmàemf‍iaÿijÿarf‍i. D‘dî. pmum raf‍le}. Vuideç d’elpemncedl prend,caf‍i'é,ainf‍i queles Latins preneur, 04mn. Vetgile,

Dmifm animant: nf‍lîim 11min t.

MmLManes fe nommenren-ht'm les ames l'ortie:

des cors.“ faut naturalif‍lzr.& {Stem-neck ce mot la, vcu que nousÿn'eu auon: point d'autre; 4.


Las ! force m'est qu'en brullant je me taise,
Car d'autant plus qu'esteindre je me veus,
Plus le desir me ralume les feus,
Qui languissoient dessous la morte braise.

Si suis-je heureus, (& cela me rapaise)
De plus soufrir que soufrir je ne peus,
Et d'endurer le mal dont je me deus.
Je me deus ? non, mais dont je suis bien aise.

Par ce dous mal j'adorai la beauté,
Qui me liant d'une humble cruauté
Me dénoüa les liens d'ignorance.

Par lui me vint ce vertueus penser,
Qui jusqu'au ciel fit mon coeur élancer,
Aelé de foi, d'amour & d'esperance.

M V R E T‘

La lf‍im'e m'eñ.) Combien qu'il fente vne douleur infuportable,f‍i faut il, qu’il la foufre en l'e tail'apt : Car en {e plaignant, il ne fait ue plus fort alumcr l'on feu. Si et} il toutefois heureus ’elhe en tel point ma’rtyré: veu que la beauté defa dame lui a ef‍lé premierement

occalîon de le defcmpeCh-er de l'ignoräce, 8c de peu à J

peu cleuer l'on efpn': à la contemplation de la beauté des chofex celef‍les,& diuincs. n mdmænqn. Cette f‍i— gure ef‍it nommée parles Grecs Envôçoumd.” Enn- sois la peuuent nommcrf‍loneâion. '

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