Page:Ronsard - Les Amours, 1553.djvu/282

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Poil folleton, ou nichent mes liesses,
Puis que pour moi tes compaignons tu laisses,
Je sen ramper l’esperance en mon coeur:

Courage, Amour, deja la vile est prise,
Lors qu’en deus parts, mutine, se devise,
Et qu’une part se vient rendre au vainqueur.

MVRET.

sLLIandJi ban.) Aianrreceu des cheuega äei du.

mc,il loüe la beauté dnccus. Sur la f‍in il dit, e oam* quand les cizoicns d’vne vile afsiegée fe diui en: entæ eus,:ellemenr qucl'vne partie f‍i: rend,c’eft vn nabot: f‍igue pour ceus qui ricnnentle f‍icgeminf‍i, veu quels: chcueus de (Il dame fc diuifen: , 8c ùc l’vne partie 1è, vient rendre a lui,c:l.1 lui eft vn prepagé cet-gain de vi— f‍loirc. .4» rhum; de Man. Voi 1ere tiême des Mm— morfofes. D: mu qu‘ Tgrla (bic deî ancienemen: fox: cf‍iimc’e. '

D'une vapeur enclose sous la terre,
Ne s'est pas fait cet esprit ventueus,
Ni par les chams le Loir impetueus,
De nege cheute à toute bride n'erre.

Le prince Eole en ces mois ne desserre
L'esclave orgueil des vens tumultueus,
Ni l'Ocean des flots tempestueus
De sa grand clef, les sources ne desserre.

Seuls mes soupirs ont ce vent enfanté,
Et de mes pleurs le Loir s'est augmenté,
Pour le depart d'une beauté si fiere:

Et m'esbaïs de tant continuer
Soupirs, & pleurs, que je n'ai veu muer
Mon cœur en vent, & mes yeus en riviere.