Page:Ronsard - Les Amours, 1553.djvu/89

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Ariftote au liurc des queftiôs Mechaniques, qui a cet- te caufe dit le cercle élire principe des nieruciUes.


Par je ne sai quelle estrange inimitié,
J'ai veu tomber mon espérance à terre,
Non de rocher, mais tendre comme verre,
& mes désirs rompre par la moitié.

Dame, où le ciel logea mon amitié,
Pour un flateur qui si lâchement erre,
& pourquoi tant me brasses-tu de guerre,
Privant mon coeur de ta douce pitié ?

Or, s'il te plait, fai moi languir en peine,
Tant que la mort me desnerve & me desveine,
Je serai tien, & plus tôt le Chaos,

Se troublera de sa noise ancienne,
Que par rigueur, autre amour que la tienne,
Sous autre jou me captive le dos.


MVRET.

Parne/kiqueUeJlKc plaint, que pourvu fausraport, fa dame étoit courrouflce contre lui, l’aflèurant toute- fois,que, quelque forment qu’elle lui fâche donner, il n’aimera jamais autre qu’elle. Le commencement eft pris de la fin d’vn Sonet de Pétrarque, qui eft telle,

Lafo,non di diamante,ma d’yn rétro Veggto di man cadermi ogni fperanx.4 JE. tut t' i miti penfier romptr ntl mexxo.

Defnerue ) & defueine,)Moshits a Limitation de Pé- trarque.