Page:Rosny aîné – La Tentatrice, 1897.djvu/57

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je pris du repos. C’était le moment de ma promenade quotidienne dans notre square, qui est le plus vaste de Londres, et dont l’usage appartient exclusivement aux habitants des demeures avoisinantes. Je pris ma clef et fus bientôt sur les sentes.

Par ce charmant matin de fin octobre, il n’y avait personne. Le square s’étendait solitaire et triste comme un vieux parc, avec ses grands arbres centenaires.

Peut-être les arbres ont-ils plus d’individualité après la chute des feuilles. Aux saisons fécondes, le corps, le tronc disparaît, comme aussi les lignes des branches, de