Page:Rosny aîné - La Femme disparue, 1927.djvu/184

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dette, comme on dit au théâtre, était tenu par un autre personnage, ce que Duguay ainsi que Simone soupçonnaient depuis près de quarante-huit heures.

Vers le déclin de l’après-midi, Michel et Simone se retrouvèrent au château. Tous deux avaient passé dehors la plus grande partie du jour. Michel cherchait avec Martial de nouveaux indices aux Trois Sources et dans les environs ; Simone faisait une enquête auprès des habitantes du pays dont, pour une raison ou une autre, elle croyait pouvoir tirer quelque renseignement utile.

Depuis la veille, Mme Micaëla de Vargas et sa tante, la demoiselle Costanza de Samba, étaient descendues aux Éperviers. Doña Micaëla montrait un visage taillé à la diable, mais auquel une pâleur éclatante, des yeux fervents et vastes, une bouche couleur coquelicot, où le sourire faisait passer des rais de nacre, donnaient beaucoup d’agrément.