Aller au contenu

Page:Rosny aîné - Nymphée - Le Lion, 1909.djvu/147

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Et, m’adressant à l’enfant, j’indiquai que nous désirions un autre chemin. Il marqua que c’était impossible, qu’il fallait s’engager dans la grotte ; mais il prit un air d’assurance comme pour une route déjà parcourue. Moi, je tremblais en regardant Sabine ; elle s’en aperçut.

« Puisqu’il n’y a pas d’autre moyen, — fit-elle, — tout n’est-il pas préférable au risque d’être repris ? »

Elle me donna sa main. L’enfant prit la mienne, et nous nous enfonçâmes dans les ténèbres.