CALLIMAQUE
CALLIMAQUE.
DRUSIANA.
ANDRONIQUE, mari de Drusiana.
FORTUNATUS, esclave d’Andronique.
L’APÔTRE SAINT JEAN.
LES AMIS DE CALLIMAQUE.
DIEU.
ARGUMENT.
Résurrection de Drusiana et de Callimaque. Drusiana étant morte dans le seigneur, Callimaque, qui l’avait aimée vivante, désolé de l’avoir perdue et aveuglé par une passion coupable, l’aima encore dans le tombeau plus qu’il ne devait. De là la morsure d’un serpent dont il mourut misérablement ; mais, graces aux prières de l’apôtre saint Jean, il est ressuscité, ainsi que Drusiana, et renaît dans le Christ.
Scène I.
J’ai, mes amis, quelques mots à vous dire.
Usez de notre entretien aussi long-temps que vous voudrez.
Je souhaiterais, si cette proposition ne vous déplaisait pas, que nous nous missions à l’abri des interrupteurs.
Nous sommes disposés à faire tout ce qui vous paraîtra convenable ou commode.
Gagnons des lieux moins ouverts, afin qu’aucun importun ne vienne interrompre ce que j’ai à vous dire.
Comme il vous plaira.
Scène II.
Un appartement reculé.
Je suis, mes amis, depuis long-temps en proie à une peine profonde, à une peine que j’espère adoucir par vos conseils.
Il est juste que la communauté de sympathies nous fasse ressentir ce que la mauvaise fortune apporte de bien ou de mal à chacun de nous.
Oh ! plût à Dieu que vous voulussiez prendre une part de ma souffrance en y compatissant !
Apprenez-nous quels sont vos chagrins, et, si leur gravité l’exige, nous y compatirons ; sinon, nous nous efforcerons de dis-