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128 LA POÉSIE BRETONNE AU XIX® SIECLE


Dans un fossé tout rempli de glaïeul La sarcelle au cou d’or et le héron sauvage... Quand le ciel est grisâtre et que la mer est pleine. C’était la mouette Rasant les flots de Faile et cherchant un écueil. Il prenait « sous son bras » son « Wordsworth tant aimé », et allait s’asseoir A l’abri d’un moulin antique et ruiné, dans la bruyère où Quelques vaches erraient paissant Therbe séchée ; et il écoutait Le clocher dont la voix descendait sur les morts, Et la vague des mers battant au loin ses bords. Il sut attirer auprès de lui Maurice de Guérin et d’autres amis d’élite qui ont rendu célèbres les rives de l’Arguenon. C’est avec raison qu’il disait, dans son poème les Larmes de Magdeleine :