homme qui vous sera toute sa vie bien sincérement attaché. J’ai mis dans la même boîte les deux ou trois semences de Doronic & autres que j’avois sous la main. Je compte l’été prochain me remettre au courant de la botanique pour tâcher de mettre un peu du mien dans une correspondance qui m’est précieuse, & dont j’ai eu jusqu’ici seul tout le profit. Je crans d’avoir poussé l’étourderie au point de ne vous avoir pas remercié de la complaisance de M. Robinet, & des honnêtetés dont il m’a comblé. J’ai aussi laissé repartir d’ici, Monsieur de Fleurieu sans aller lui rendre mes devoirs, comme je le devois & voulois faire. Ma volonté, Monsieur, n’aura jamais de tort auprès de vous ni des vôtres ; mais ma négligence m’en donne souvent de bien inexcusables, que je vous prie toutefois d’excuser dans votre miséricorde. Ma femme a été très-sensible à l’honneur de votre souvenir, & nous vous prions l’un & l’autre d’agréer nos très-humbles salutations.
LETTRE VIII.
À Paris, le 25 Janvier 1772.
J’ai reçu, Monsieur, avec grand plaisir de vos nouvelles, des témoignages de votre souvenir, & des détails de vos intéressantes occupations. Mais vous me parlez d’un envoi de plantes par M. l’abbé Rosier que je n’ai point reçu. Je me souviens bien d’en avoir reçu un de votre part, & de vous en