Page:Rousseau - Collection complète des œuvres t14.djvu/349

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connois même pas ? Qu’ai-je fait à M. Walpole que je ne connois pas davantage ? Que savent-ils de moi, sinon que je suis malheureux & l’ami de leur ami Hume ? Que leur a-t-il donc dit, puisque ce n’est que par lui qu’ils me connoissent ? Je crois bien qu’avec le rôle qu’il fait, il ne se démasque pas devant tout le monde ; ce ne seroit plus être masqué. Je crois bien qu’il ne parle pas de moi à M. le général Conway ni à M. le duc de Richmond, comme il en parle dans ses entretiens secrets avec M. Walpole, & dans sa correspondance secrete avec M. d’Alembert ; mais qu’on découvre la trame qui s’ourdit à Londres depuis more arrivée, & l’on verra si M. Hume n’en tient pas les principaux fils."

"Enfin le moment venu qu’on croit propre à frapper le grand coup, on en prépare l’effet par un nouvel Ecrit satirique qu’on fait mettre dans les papiers.*

[*Je n’ai jamais vu cette piece, ni avant ni après sa publication, & tous ceux à qui j’enai parlé n’en ont aucune connoissance.] S’il m’étoit resté jusqu’alors le moindre doute, comment auroit-il pu tenirdevant cet Ecrit, puisqu’il contenoit des faits qui n’étoient connus que de M. Hume, chargés, il est vrai, pour les rendre odieux au public. "

"On dit dans cet Ecrit que j’ouvre ma porte aux grands &