Page:Rousseau - Collection complète des œuvres t8.djvu/218

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Et sans art l’Amour fait charmer ;
A la Ville on est plus aimable,
Au Village on fait mieux aimer
Ah ! pour l’ordinaire,
L’Amour ne fait guère
Ce qu’il permet., ce qu’il défend ;
C’est un Enfant, c’est un Enfant.
COLIN avec le Chœur répete le refrain.
Ah ! pour l’ordinaire,
L’Amour ne fait guère
Ce qu’il permet, ce qu’il défend ;
C’est un Enfant, c’est un Enfant.
Regardant la Chanson.
Elle a d’autres Couplets ! je la trouve assez belle.
COLETTE avec empressement.
Voyons, voyons ; nous chanterons aussi.
Elle prend la Chanson.
II.
Ici de la simple Nature,
L’Amour suit la naÏveté ;
En d’autres lieux de la parure
Il cherche l’éclat emprunte.
Ah ! pour l’ordinaire,
L’Amour ne fait guère
Ce qu’il permet, ce qu’il défend ;
C’est un Enfant, c’est un Enfant.