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Frontin.
Comment, aimable ! savez-vous, Monsieur, que si quelqu’un pouvoit approcher de vos perfections, je ne trouverois qu’elle seule à vous comparer.
VALERE, considérant la portrait.
Mon cœur n’y résiste pas....Frontin, dis-moi le nom de cette belle.
FRONTIN, à part.
Ah ! ma foi, me voilà pris sans verd.
Valere.
Comment s’appelle-t-elle ? Parle donc.
Frontin.
Elle s’appelle....elle s’appelle.... elle ne s’appelle point. C’est une fille anonyme, comme tant d’autres.
Valere.
Dans quels tristes soupçons me jette ce coquin ! Se pourroit-il que des traits aussi charmans ne fussent que ceux d’un grisette ?
Frontin.
Pourquoi non ? La beauté se plaît à parer des visages qui ne tirent leur fierté que d’elle.
Valere.
Quoi, c’est....
Frontin.
Une petite personne bien coquette, bien minaudière, bien