Mon pere....
Laissons cela, te dis-je, je devine tout ce que tu pourrois me dire.
Mais, mon pere....j’ai fait....des réflexions....
Des réflexions, toi ? J’avois tort. Je n’aurois pas devine celui-là. Sur quoi donc, s’il vous plaît, roulent vos méditations sublimes ?
Sur les inconvéniens du mariage.
Voilà un texte qui fournit.
Un sot peut réfléchir quelquefois ; mais ce n’est jamais qu’après la sottise. Je reconnois-là mon fils.
Comment, après la sottise ? Mais je ne suis pas encore marie.
Apprenez, Monsieur le philosophe, qu’il n’y a nulle différence de ma volonté à l’acte. Vous pouviez moraliser quand je vous proposai la chose, & que vous en étiez vous-même si empresse. J’aurois de bon cœur écoute vos raisons. Car, vous savez si je suis complaisant.