Page:Rousseau - Le château de Beaumanoir, 1886.djvu/73

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 67 —

Claire, restée seule, demeura un long moment immobile et pensive. Parfois de gros soupirs soulevaient sa poitrine.

— Oh ! oui, murmura-t-elle, il m’aime ; mais, serai-je jamais à lui ?

Elle joignit les mains, puis elle s’agenouilla près de son lit et dit à haute voix :

— Oh ! ma sainte mère, toi qui de là-haut veille sur moi… implore le bon Dieu pour qu’il ait pitié de mes angoisses !