semblable à un pied d’appareil photographique. Louise le saisit, puis en allongea les trois branches extensibles, qu’elle posa sur le sol non loin du chevalet, en réglant avec sollicitude la hauteur et la stabilité de l’ensemble.
À ce moment, obéissant aux injonctions de sa sœur, Norbert sortit de la valise, pour le placer derrière le chevalet, un lourd coffret dont le couvercle vitré laissait voir plusieurs piles rangées intérieurement côte à côte.
Pendant ce temps, Louise dépaquetait lentement, avec des ménagements infinis, un ustensile sans doute très fragile, qui apparut à nos yeux sous l’aspect de quelque plaque épaisse et massive, protégée par un couvercle de métal épousant exactement sa forme rectangulaire.
Rappelant succinctement une carcasse de balance rigide, la partie culminante du support à trois pieds se composait d’une sorte de fourche à large écart, brusquement terminée par deux montants verticaux sur lesquels, par un geste de précautionneuse plantation, Louise put fixer un des longs côtés de sa plaque, en utilisant deux fines ouvertures, profondes et bien placées, que maintenait à l’air libre une paire de courtes rainures postérieures, ménagées en vue d’un facile va-et-vient dans la bordure enserrante du couvercle.
Voulant apprécier la disposition des différents