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Page:Roussel - La Vue, 1904.djvu/224

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Que, prenant tout à coup la gracieuse pose
De la danseuse à la fin de l’apothéose,
Et qu’imitant aussi son sourire agaçant,
Non sans le rendre plus niais, plus grimaçant,
On n’envoie à travers le mur une série
De baisers bêtes, tout en murmurant : « Chérie ! »





Un étang endormi dans le parc, assez loin,
Disparaît presque sous les arbres ; dans un coin
Une barque solide et large est amarrée ;
Elle vient d’être, à la minute, accaparée
Par des gens venus en flânant au bord de l’eau ;
Un homme qui se croit irrésistible et beau
Est le premier à bord ; une femme dotée
D’un embonpoint gênant qui la rend empotée