l’ouverture au commerce maritime du port de Simonoseki[1].
Ces concessions promettaient d’être et furent en effet l’inauguration d’une situation meilleure, qu’il fallait attribuer d’une part au raffermissement du pouvoir taïcounal[2] ; d’autre part, suivant les prévisions, à l’effet produit par la communauté d’entente des nations étrangères et l’expédition de Simonoseki. Le commerce des soies avait été complétement interrompu depuis quelques mois ; on les vit arriver sur le marché de Yokohama aussitôt après le retour des ministres de Yedo, tandis que le gouvernement japonais s’occupait de l’exécution des autres clauses. Dans les dernières conférences tenues à Yokohama, Takemoto, poussé par les ministres, avait peu à peu fait des aveux relativement au point fondamental de la constitution japonaise : le taïcoun était bien et dûment le subordonné du mikado ; si ce dernier lui laissait, dans le cours ordinaire des choses, la direction complète des affaires du royaume, il se réservait cependant les décisions d’une importance extraordinaire ; enfin il était vrai que, tout en paraissant