times présentes sur rades, pour aviser aux mesures de protection annoncées aux résidents. — Dès le 13, l’amiral Kuper avait déclaré son impuissance à protéger la ville contre un mouvement offensif des Japonais : ses forces devaient probablement, en cas de mesures coercitives à adopter, quitter la baie pour se porter sur un autre point, et, d’ailleurs, la ville, dominée par une série de hauteurs, ne pouvait être défendue efficacement. — On convint qu’il ne serait opposé, en cas d’attaque à main armée, que la résistance momentanée permettant d’embarquer les résidents et leur famille. Cette résolution fut portée à leur connaissance et on les invita à songer immédiatement à la sûreté des femmes et des enfants. — L’inquiétude redoubla à ces nouvelles. — Les réponses du gouvernement japonais n’arrivant pas ou étant tenues secrètes, on crut, non plus seulement à des attaques de lônines, mais à des hostilités générales. Chaque jour on parla de troupes indigènes se rassemblant aux abords de la ville et destinées à l’attaquer de nuit, de batteries masquées derrière les arbres des collines et devant, à un moment donné, couvrir Yokohama de feux convergents.
À mesure que le délai approchait de son terme, les autorités anglaises pouvaient se convaincre de l’insuccès de leurs premières demandes et de l’entêtement du gouvernement de Yedo. Avant son ex-