Page:Roustam Souvenirs, 1911.djvu/131

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
82
une attaque de brigands


après mes pistolets. Il me dit : « Qu’est-ce que tu fais là ? — Je charge mes pistolets, en cas de besoin. » Il me dit : « Nous sommes pas en Arabie, à présent, nous avons pas besoin de toutes ces précautions-là ! » Et je laisse mes pistolets comme ils étaient.

Le général est parti, le soir, pour Paris, avec monsieur Duroc et le général Berthier, et je suis parti dans la nuit avec plusieurs personnes de la maison[1], et les bagages du général. Il a voyagé aussi avec nous[2] un monsieur de Fréjus, avec sa femme[3] qui était fort jolie. Il allait jusqu’à Aix en Provence. Nous sommes marché tout la nuit, et, le lendemain, sur les quatre heures après midi, nous sommes arrivés à six lieues d’Aix en Provence.

  1. En voiture. — M. Hébert, valet de chambre, Danger, chef de cuisine (Note du ms.).
  2. Dans leur voiture (Note du ms.).
  3. Elle allait s’établir (Note du ms.).