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une attaque de brigands


C’est là où on nous attaqua par trente brigands. C’était un coup d’œil affreux, pour cet homme avec sa femme, qui voyageait avec nous. On avait attaché le mari à la voiture, et on a pillé entièrement. Mais on n’était pas content de tout cela : on a déshabillé la pauvre toute nue ; elle avait seulement une seule chemise sur son corps. On croyait qu’elle avait caché quelque diamant sur elle, étant bijoutière.

Après ça, les brigands sont venus sur notre voiture qui était chargée des bagages du général Bonaparte. Un monsieur qui était avec nous, il leur disait : « Messieurs, ne touchez pas cette voiture, parce qu’elle appartient au général Bonaparte ! » On lui a donné un coup de fusil ; il est tombé à terre, et il a manqué être tué. J’avais mon poignard sur moi : je voulais leur donner quelque coup, mais messieurs Danger et