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hortense de beauharnais

mes jambes me faisaient toujours du mal. Bien souvent j’avais envie de dormir. Elle me disait : « Roustam, ne dormez pas, je vais te chanter des jolis couplets ! » Un autre jour, elle me donne une tabatière dessinée par elle.

Dans ma maladie j’avais Mme Couder[1] et son mari, pour me soigner. Sa fille venait tous les soirs, pour voir sa mère, et elle me soignait aussi quelquefois. Après ma maladie, je voulais me marier avec elle. Elle n’était pas jeune ni riche, mais je voulais faire son bonheur. J’attendais le retour du Consul, pour lui demander la permission, mais plusieurs personnes de la maison me disaient : « Le Consul vous donnera jamais son avis pour un mauvais choix comme ça. »

    Campan, lui fut donné. Voir la Correspondance de Madame Campan avec la reine Hortense.

  1. Surveillante de l’infirmerie. (Note du ms.).