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Page:Roustam Souvenirs, 1911.djvu/149

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les parades

Après la bataille de Marengo, le consul arrive à Paris, le… (sic). Il fit demander, sur-le-champ, de mes nouvelles, si j’étais tout à fait rétabli.

Le premier service que j’ai fait, depuis le retour du Consul, c’était le jour d’une grande parade, que j’ai monté à cheval avec le Consul. Le maréchal du Palais, Duroc, voulait pas que je monte à cheval le jour de parade. Ça me faisait de la peine. Je demande alors, au Consul, la permission de ne jamais quitter, car M. Duroc veut m’en empêcher. Il me dit : « Monte toujours, il faut pas écouter Duroc, ni personne. » Après, j’ai monté toutes les fois qu’il y avait des parades. J’avais une selle turque, toute brodée en or, et un cheval arabe pour les jours de parade, et, pour le service ordinaire, j’avais des chevaux français, et la selle à la hussarde galonnée en or, et je m’habillais comme je voulais.