Aller au contenu

Page:Roustam Souvenirs, 1911.djvu/152

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
103
armes de chasse et lunettes


heures, et je travaillerais jusqu’à six heures après midi, et je viendrais ici pour faire mon service ? » Il me dit : « Oui, tu as raison. »

J’ai fait tout ce trajet-là à cheval, et, pendant deux mois, M. Boutet m’a montré tous les objets qui étaient nécessaires pour la chasse. Quand j’ai appris tout, M. Boutet m’a donné une lettre pour le Grand Maréchal, par laquelle je pourrais charger les fusils du premier Consul, et ses pistolets. J’ai porté la lettre au Grand Maréchal. Il l’a montrée au premier Consul, qui a été satisfait. M. Lerebours[1] me montrait aussi, pendant longtemps, à connaître les lunettes et leur nettoyage, et j’étais chargé de visiter, tous les jours, les lunettes du premier Consul et de charger ses pistolets. Les jours de la chasse, je por-

  1. Jean-Noël Lerebours (1762-1840), opticien, membre du bureau des Longitudes en 1824.