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un débiteur récalcitrant


« Je ne vous crains pas ! » Je lui dis : « C’est bon, adieu, nous nous reverrons ! »

Une personne m’a dit qu’il dînait tous les jours à la table d’hôte, à côté de la porte Saint-Martin, et j’avais bien l’adresse. Je me suis présenté, un jour, à deux heures après-midi, pour savoir s’il y était. La bourgeoise, dans son comptoir, me dit : « Vous demandez M. Antoine ?[1] Il est à table. » Je lui dis : « C’est bien, je vous remercie. » Et je me suis retourné au palais des Tuileries. J’ai fait demander l’officier de grenadiers qui était de service, et que je connaissais depuis Grand Caire. Je lui demande deux grenadiers, et les mène à la maison où était à dîner M. Antoine. J’ai dit à la servante : « Dites à M. Antoine qu’il descende. Il y a une personne qui désire lui parler. » Le voilà qui descend.

  1. Ancien grec. (Note du ms.).