Page:Roustam Souvenirs, 1911.djvu/183

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
134
monsieur mérat


maréchal Bessières mon congé absolu, qu’il m’a donné, et j’ai fait signer par les maréchaux et les généraux de la Garde et les colonels. Ma femme était enchantée que j’aie demandé mon congé, parce que je n’avais plus rien à faire avec le corps des Mameloucks.

La même année, le dey d’Alger envoya plusieurs chevaux à l’Empereur, avec une paire de pistolets et une canardière toute enrichie de corail taillé, qui était dans la chambre de l’Empereur. Je voulais la remettre avec les autres dans son cabinet, mais monsieur Hébert, son premier valet de chambre, me dit : « Il faut pas entrer dans sa chambre sans prévenir l’Empereur ! »

Le même jour, en conduisant l’Empereur dans son cabinet, il passe dans sa chambre ; je lui dis :

« Sire, si votre Majesté veut, je remettrai