Page:Roustam Souvenirs, 1911.djvu/182

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
133
monsieur mérat


pas qu’elle se mêle d’une affaire qu’elle ne connaissait pas, et elle entra dans sa chambre, et je dis à Mérat : « Par quel droit que vous gardez les soldes des Mameloucks depuis si longtemps ? Vous êtes chez moi, à présent, vous ne sortirez de la maison sans me payer ce que vous me devez, sans cela je vous ferai arrêter par la Garde et je parlerai au maréchal Bessières (qui servait auprès de l’Empereur). » Il me dit : « Hé bien, j’ai trois cents francs. Ça vous paye aujourd’hui ; le reste, je vous le payerai quand j’aurai de l’argent. » Je lui dis : « Je ne veux pas ça. Je prendrai les trois cents francs en compte, et vous allez me faire, sur le compte, un billet de votre main, sur le quartier-maître des Chasseurs de la Garde, payable cent francs par mois, à Monsieur ou à Madame Roustam, jusqu’à ce que les payements soient finis. »

Et j’ai reçu le tout, et j’ai demandé au