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Page:Roustam Souvenirs, 1911.djvu/192

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le maréchal ney


soupant avec : « C’est rien, ça ; nous réparerons cette faute-là ! »

Le lendemain, nous avons commencé, dans tous les points, d’attaquer l’ennemi et poursuivre jusqu’à Friedland, en passant par Eylau, que nous avions donné une grande bataille dans l’hiver.

C’est le prince Murat qui commande toute la cavalerie de l’armée, même il avait le titre de lieutenant de l’Empereur.

En arrivant à Friedland, nous avons trouvé toute l’armée russe en bataille, devant une rivière assez forte.

Le lendemain, l’Empereur fait attaquer par les tirailleurs, et la force de l’armée était cachée dans les bois.

En attendant, pour faire connaître les forces de l’ennemi, et après avoir fait bien engager dans tous les points, on a tiraillé, depuis sept heures du matin, jusqu’à trois heures après midi.