je. » Il dit, aussitôt, aux chasseurs qui l’accompagnaient : « Que ceux qui savent nager aillent vite au secours de Roustam ! » Mais, à force de me débattre, j’attrapai le grand bateau et j’y entrai. Je regagnai le bord. Je vis plusieurs chasseurs qui avaient mis l’habit bas, tout disposés à me retirer.
L’Empereur me dit : « Comment ne sais-tu pas nager ? Je veux que tu apprennes. Vas au château te rechanger. »
J’appris donc à nager et, pour mon coup d’essai, je perdis un très-beau bijou en diamant, que m’avait donné l’Impératrice.
À la Cour, on n’avait pas l’habitude d’intéresser le jeu. L’Empereur lui-même ne jouait jamais d’argent. Cependant, après la bataille d’Eylau, étant à Osterode, il jouait le vingt-et-un avec Murat, Berthier, Duroc, Bessières.
J’étais dans le salon à côté. J’entends