la protectrice. Elle redressait souvent les injustices et adoucissait l’Empereur dont le caractère était assez violent. Je lui dois de n’avoir pas été parfois éloigné de l’Empereur.
Cependant, on est parvenu à m’empêcher de monter à la parade : je n’étais là d’aucune utilité, il est vrai. Ce n’était, pour ainsi dire, qu’un service d’honneur, mais enfin, depuis tant d’années je l’accompagnais partout et je tenais à ce qu’on n’empiétât pas sur mes droits, de manière que je me plaignis à l’Empereur de ce qu’on ne voulait pas que je montasse à la parade. Il me dit : « Ne les écoute pas et montes-y toujours. » Il donna l’ordre très-impérativement et on ne lutta pas. À quelque temps de là, on me dit qu’il y avait plusieurs chevaux malades, et, ensuite, on me donna à entendre que j’employais inutilement des chevaux. Je dus céder, ne