tais pas ; que, d’ailleurs, j’aille m’en informer au Grand Maître des Cérémonies[1], qui me répondit qu’il n’y avait pas de place et que je m’adresse à l’Empereur ; c’était Sa Majesté qui avait désigné les places.
Je choisis l’heure du dîner pour demander à l’Empereur la permission d’être du cortège. Il me répondit que, sans doute, c’était son intention, et qu’il m’autorisait à aller auprès du Grand Écuyer lui demander un beau cheval, mais il persista à me dire qu’il ne pouvait m’assigner une place. Enfin, je pris le parti d’implorer l’appui de l’Impératrice, craignant de fatiguer l’Empereur. Elle a eu la bonté de me dire qu’elle en parlerait à Sa Majesté et que je me trouve au salon en sortant du dîner. Au moment où l’Empereur prenait son café, je m’y rendis.
- ↑ Le Grand Maître des Cérémonies était le comte Louis-Philippe de Ségur (1753-1830), auteur des célèbres Mémoires, sénateur en 1813.