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appendices


jours où les mulés de Malique Magolum sorté pour chercher les provision, je me suis fouré dans les gambe des mulés et je me suis sortie de force, de cest manierre-là, sans aucun dangé.

Quand j’été or la porte, je roncontrais deux personne de mon pay, et même ville. Je leur demandé si je pourais trouverre un aucasion pour m’en tourner auprès de ma mère. Il me dit oui, je conné plusier personnes qui von partier à deux houre de matin pour Aperkan, où j’avais lessé ma pauvres mére et mes deux seure, Mariane et Begzada.

Cé deux bons messier il me montrés la maison où son les voyagers. Je me suis rendue sur le champ ; il mon trais bien aceuillies. Enfin, tout été convenue de partir à deux houre du matin. En atandant de la nuit, j’été dans un gardans, à côté de la ville, pour chercher quelque lagume pour ma nourriture, car j’avais rien à manger depuis quelque jours. Jai apersu, au lointin un troupeaux de mouton. J’été à la rancontres, pour demander un peut de lais ou de fromage, enfin je me suis aprocher du berger. Il me dit : « Qui tu veux ? — Ce que vous vousdrois : un peut de lais ou de fromage, car voilà plusier jours que j’ai rien mangé. »

Il m’a beaucoup examina, en me demandan le nom de mon pay et celle de mes paran. Je lui dit mon nom et celui de mon père. Apresa m’a prie dans sé bras, m’a ambrasé du bons cœur, en me disan : « Je suis votres oncle ! Voilà quinze anné que j’ai quité le pay. »

Je me trouvais, dans ce moment-là, bien houreux d’avoir trouvair un protecteur. Enfin, je lui demandé quelque provision, pour mon voyage que je devais faire à deux houre du matin. Il m’a donné deux gros pen et un quantité de rotie. J’ai mis tout sa dans un