Aller au contenu

Page:Roustam Souvenirs, 1911.djvu/67

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
18
sept fois vendu !


très-bien et je parlais comme eux. Je saisis cet heureux moment-là. J’ai pris la clef de la garde-robe ; on a cru que j’avais vraiment besoin. À côté de la garde-robe, était une porte qui donnait sur une petite cour, mais la cour était coupée par un ruisseau de deux pieds de profondeur. Enfin, au moment que j’étais à côté de la porte de la petite cour, je suis rentré et j’ai fermé la porte sur moi et j’ai traversé le petit ruisseau, et je me trouvais hors de danger et échappé des mains de ces brigands-là.

Je me suis rendu, sur-le-champ, à l’endroit que j’avais laissé ma mère et ma sœur, mais, malheureusement, j’ai rien trouvé. J’ai demandé à tout le monde qui passait à côté de moi. Personne faisait attention de mon malheureux sort[1].

Cependant, en traversant sur un pont,

  1. J’étais resté une heure absent (Note du ms.).