Page:Roustam Souvenirs, 1911.djvu/82

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
33
sept fois vendu !


vient dans ce pays ici, nous l’enverrons à Constantinople, pour te chercher. » Et elle a pris l’adresse du marchand que j’appartenais, demeurant à Constantinople, pour donner à mon père. Même, elle m’a promis de m’écrire, mais, depuis cette époque-là, je n’ai reçu aucune lettre de mes parents, ni leurs nouvelles.

Je ne savais pas l’époque de notre départ de Kizliar. Ma pauvre sœur ne savait pas non plus, mais nous sommes partis, quelques jours après, dans la mer, pour Anapa. C’est le premier port de mer et frontière de la Turquie.

Après trois jours de marche, en passant par la frontière de Turquie et Mingrélie, nous sommes arrivés sur une grande montagne, à une demi-lieue de la ville d’Anapa.

Quand j’ai aperçu, pour la première