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Les catholiques y ont bâti un hôpital tenu par les sœurs de la Providence, un collège dirigé par les Oblats, et un couvent pour l’éducation des jeunes filles.

L’ancienne capitale a les plus faciles communications avec les villes environnantes. Un service direct de paquebots la relie à Victoria et Nanaïmo, tandis que des tramways électriques transportent ses habitants ou ses visiteurs jusqu’à Vancouver et autres endroits.

Dans ce pays d’où le soleil ne disparaît guère qu’à l’hiver (c’est ainsi que l’on appelle quelques mois de pluie tiède), le climat en général est doux et sain. Les déplacements sont faciles, les industries prospères, la ville claire, bien bâtie, adossée à la forêt vierge. En un mot c’est un séjour fort enviable et un excellent endroit pour les placements sérieux.

La ville Royale a fait aux visiteurs l’accueil le plus sympathique, et Son Honneur M. le maire Townsend est venu leur souhaiter la bienvenue. Les catholiques, ayant à leur tête MM. W. H. Keary, George A. Kelly et Arthur Shepherd leur ont présenté une adresse, remplie des meilleurs sentiments, à laquelle Mgr  Brondel a très bien répondu. Il y eut ensuite réception au couvent, suivie d’un lunch et d’une promenade en voiture à travers la ville.

La grande importance de New-Westminster lui vient surtout des pêcheries du Fraser et des côtes.