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Page:Roy - L'épluchette, contes joyeux des champs, 1916.djvu/65

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L’épluchette

Il commande donc son repas
Et le commande tout en gras.
Il le savoure avec aise
Et consomme tout lentement.

Dehors, l’air était de braise,
Le ciel un vrai flamboîment
Quand il entra dans l’établissement
Maître Jean, mais à sa sortie,
Il croit à quelque châtiment :
La nue est toute obscurcie,
La foudre éclate avec fracas.

Jean revient vite sur ses pas,
S’adresse au commis, balbutie :
— Avez-vous jamais vu tant d’train pour un r’pas gras ?